MEUBLES ET OBJETS DE DÉCORATION DESIGN D'OCCASION.

François Azambourg

Né le 25 juillet 1963 à Angoulême, François Azambourg est issu d’une formation en électrotechnique, suivie par les Beaux-Arts, à Caen. Il apprend finalement son métier à l’École des Arts appliqués rue Olivier de Serres à Paris. Diplômé de ces deux écoles, François Azambourg obtient d’ailleurs son DSAA en 1987 pour une étude sur le saxophone, qui vise à améliorer la technique et l’ergonomie du saxophone. Cette étude a nécessité l’invention de son propre équipement et matériel de modélisation pour réaliser des prototypes qu’il développera dix ans durant, avec Selmer, le fabricant d’instruments, et l’IRCAM. En 1994, lauréat du concours CTBA, François Azambourg invente de nouveaux matériaux et dépose même un premier brevet sur les sandwiches souples (des meubles qui s’assouplissent sous le poids du corps). Le deuxième brevet qu’il dépose concerne le luminaire gonflable en textile tridimensionnel. Le troisième en date est un objet en auto construction, qui permet ainsi à l’utilisateur de gonfler lui-même son objet à l’aide d’une bonbonne de mousse, comme c’est le cas pour la chaise Pack, en textile 3D. Compactée, elle n’excède pas le volume d’une grande bouteille de soda. Pour donner sa forme définitive de chaise, les fibres tissées du textile à double paroi dont elle est constituée se durcissent progressivement au contact du mélange de deux produits chimiques. À ce jour, cinq prototypes seulement existent. Grâce au prix Villa Médicis hors les murs, que le designer obtient en 2003, ce procédé sera exporté au Japon pour construire des ponts, des abris et des embarcations d’urgence. Depuis, il a accumulé les récompenses, dont Le Grand Prix du Design de Paris que la Ville de Paris décide de lui attribuer en 2004. C’est à partir de 1999 que François Azambourg se fait connaître en participant à de nombreux salons et expositions, qui lui permettent de présenter son travail de designer. Mais tout ceci ne lui permet pas encore de subvenir complètement à ses besoins. Pour remédier à cette situation, il enseigne à l’école Boulle et à l’école Camondo et compte sur les bourses qu’il reçoit, notamment celles du VIA (valorisation de l’innovation dans l’ameublement) qui lui laissera carte blanche. Il s’intéressera alors au nid d’abeilles, à la cire naturelle en tant que résolution technique et expression graphique, comme matrice de moulage pour y fondre des coupes à fruits en argent ou en aluminium. À travers ce projet, François Azambourg mesure l’intérêt de la technique, faisant appel à des abeilles ouvrières capables de fabriquer des alvéoles aux parois de quelques centièmes de millimètre d’épaisseur dans des configurations extrêmement complexes que seule la stéréo lithographie peut accomplir. Par ailleurs, invité à Lille 2004, il a conçu une « microfolie », un restaurant miniature (dînette) et mobile capable de se glisser entre deux voitures, « comme une fleur qui pousse entre deux pavés ». Ce projet, qui serait le moins coûteux de tout l’événement, résulte d’un travail sur l’échelle et le social. Il consacre son travail à l’alliance des techniques et de l’art propre aux arts appliqués. Et suite à ses nombreuses participations à des manifestations telles que les salons spécialisés, il réalise de nombreux projets avec des éditeurs tels que Domeau & Pères, Ligne Roset, Poltrona Frau, Domestic, Kreo ou encore Cappellini, pour lequel il réalise les chaises « Mr Bugatti », présentées au Salon du Meuble de Milan en 2006. Cette collection de tabourets et de chaises est réalisée en acier doux de quelques dixièmes de millimètre d’épaisseur seulement, injecté de polyuréthane, extrême finesse accentuée par un rendu “froissé”. Tout entier tourné vers la simplicité et la légèreté, François Azambourg a été trois fois lauréat du concours Top Plastique, organisé par les producteurs de plastique. Actuellement, il enseigne à l’Ensci-Les Ateliers, à Paris.

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